Si vous avez souscrit une offre internet il y a quelques années, vous avez peut-être entendu parler de l’ADSL ou du VDSL. Ces deux technologies utilisent le réseau téléphonique en cuivre pour vous connecter à internet. Mais avec la généralisation de la fibre optique, elles sont amenées à disparaître progressivement. Alors, quelles sont les vraies différences entre ADSL et VDSL ? Pourquoi certains foyers y sont encore raccordés ? Et surtout : jusqu’à quand ces technologies seront-elles disponibles ? On vous éclaire.
Qu'est-ce que l'ADSL ?
L’ADSL (pour Asymmetric Digital Subscriber Line) est la première technologie d’internet haut débit grand public. Lancée en France à la fin des années 1990, elle repose sur le réseau téléphonique en cuivre pour transmettre les données numériques, tout en permettant de conserver une ligne téléphonique classique. Elle a permis à des millions de foyers d’accéder à une connexion stable et rapide, avec un débit descendant compris entre 1 et 15 Mb/s, selon la distance au central téléphonique, la qualité de la ligne et le modèle de box utilisé. Au fil des années, l’ADSL a évolué : la version ADSL 2+, aujourd’hui la plus répandue selon l’ARCEP, permet d’atteindre jusqu’à 25 Mb/s si le logement est situé à moins de 2,5 km du central. Au-delà, les performances deviennent comparables à l’ADSL classique. À son apogée, l’ADSL a compté plus de 22 millions d’abonnements en France. Elle a rendu accessibles des usages devenus aujourd’hui incontournables :
- navigation fluide sur internet,
- téléphonie illimitée,
- télévision numérique et vidéo à la demande,
- connexion sans fil via Wi-Fi.
Qu’est-ce que le VDSL ?
Le VDSL (Very high-speed Digital Subscriber Line) est une évolution plus performante de l’ADSL, qui utilise également le réseau cuivre, mais sur une bande de fréquences plus élevée. Il permet ainsi d’obtenir des débits bien supérieurs, notamment sur les lignes les plus courtes. En conditions idéales, le VDSL peut atteindre :
- jusqu’à 50 Mb/s en débit descendant,
- voire 100 Mb/s pour les lignes de moins de 1 km,
- et jusqu’à 10 à 15 Mb/s en envoi. C’est une solution qui a longtemps permis de gagner en vitesse de connexion, particulièrement pour les usages gourmands comme le streaming, le cloud ou le télétravail. Mais, comme l’ADSL 2+, ses performances dépendent fortement de la proximité avec le central téléphonique. Plus la ligne est longue, plus le débit chute. Le VDSL a donc été particulièrement utile dans les zones urbaines et périurbaines, en attendant le déploiement généralisé de la fibre.
Vers la fin de l’ADSL et du VDSL : pourquoi faut-il passer à la fibre ?
L’ADSL et le VDSL reposent sur le réseau téléphonique en cuivre. Ce réseau sera progressivement fermé en France d'ici à 2030, avec une première étape importante le 31 janvier 2026, puisqu’elle marque la fin de la commercialisation de toutes les offres ADSL et VDSL. Même si le VDSL reste utilisé dans certaines zones, il ne sera bientôt plus proposé. Ces deux technologies sont donc en fin de vie. La fibre optique, elle, repose sur un tout autre réseau. Elle permet des débits beaucoup plus rapides, plus stables, et sans perte liée à la distance. Si vous êtes encore en ADSL ou VDSL, c’est le bon moment pour anticiper :
- Vérifiez votre éligibilité à la fibre
- Choisissez une offre adaptée à vos besoins (avec ou sans engagement)
- Et si besoin, un conseiller peut vous guider